Après le papier, le tissu
Comme avec mes collages de papier, j'assemble des morceaux de tissus, des chutes. Je les choisis spontanément, je les accole, les superpose et j'observe. Je n'ai pas envie de figurer quoique ce soit. Je regarde ce que ça donne... Quand s'arrêter ? Je ne sais pas. La dimension supplémentaire au papier, c'est le rapport au toucher. J'ai plaisir à sentir sous mes doigts ces tissus de différentes natures, l'épaisseur qui vient des superpositions, les coutures... Le résultat d'un assemblage de tissus appliqué sur la fenêtre donne à voir autre chose par transparence, grâce à la lumière.